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Les 3 phases du stress

Le stress est une réaction normale de l’organisme. Il n’est pas nécessairement mauvais pour nous, mais il peut avoir des conséquences physiques et physiologiques très graves lorsqu’il se transforme en stress chronique. Pour le combattre, apprenez à reconnaître ses différentes phases. Du stress aigu jusqu’au stress chronique il y en a trois :

Phase 1 : Le stress aigu, normal

Il correspond à l’alerte, la réaction réflexe de l’organisme. Le cerveau passe en mode « réflexe » et le cortex préfrontal, zone qui analyse les données et gère les décisions, n’est plus prioritaire. Le corps est préparé à l’action via le système nerveux sympathique :

  • une hormone, appelée noradrénaline, stimule les organes (cœur, vaisseaux, muscles, etc.) ;
  • les glandes surrénales libèrent de l’adrénaline ;
  • les rythmes respiratoire et cardiaque s’accélèrent pour mieux oxygéner les organes. Les bronches et les pupilles se dilatent. La transpiration augmente.

Phase 2 : La résistance

L’organisme se mobilise pour répondre à la première phase :

  • le système nerveux parasympathique calme le rythme cardiaque. Le rythme respiratoire diminue la tension artérielle ;
  • l’hypothalamus, située dans le cerveau, produit de la corticolibérine (CRH) qui stimule la sécrétion d’hormone corticotrope (ACTH) par l’hypophyse ;
  • l’hypophyse est transportée par voie sanguine jusqu’à la glande corticosurrénale. Elle permet ainsi la production de cortisol qui régule le métabolisme et maintient l’homéostasie.

Phase 3 : L’épuisement

Si la phase de résistance se prolonge trop longtemps, le stress devient alors un stress chronique. Et il prend alors une dimension pathologique.

  • le cortisol sature le cerveau et il n’y a plus de contrôle de la réaction du stress ;
  • les récepteurs du système nerveux central deviennent moins sensibles aux glucocorticoïdes (cortisol et cortisone), dont le taux augmente dans le sang ;
  • des effets nocifs apparaissent sur le cerveau et les organes : maladies cardiovasculaires, pathologies digestives, troubles musculo-squelettiques (TMS), impact sur la santé mentale (perte de sommeil, troubles de l’humeur, dépression).

 

Opposer bon et mauvais stress peut alors prêter à confusion. Le stress peut être moteur mais aussi comporter des risques pour la santé. Il est donc important de savoir lequel vous affecte quand vous vous sentez stressé.

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