Agir

  1. Accueil
  2. Stress
  3. Stress et alimentation : les bons réflexes de nutrition

Stress et alimentation : les bons réflexes de nutrition

Une bonne alimentation peut être un rempart efficace face au stress. À condition de suivre certaines règles essentielles. Parfois, elles sont de l’ordre du bon sens, mais il arrive qu’on oublie certaines bonnes habitudes alimentaires. Ce qui peut jouer sur l’état de son stress.

Quels sont les principes d’une bonne alimentation ?

Variété, bon sens et vigilance contre tout ce qui ressemble à une alimentation déséquilibrée. La nourriture peut être une compensation ou une récompense que l’on recherche dans des moments de tension pour se consoler des petits soucis du quotidien. Mais attention aux recommandations à propos de la nourriture antistress, qui sont à prendre avec une certaine dose d’esprit critique.

Le magnésium joue sur l’humeur

Oui, le magnésium dans l’alimentation joue un rôle est reconnu dans la régulation de l’humeur. Il est pourtant loin d’être présent partout : la grande étude SU.VI.MAX (effets d’une supplémentation en vitamines et antioxydants) portant sur 5 000 personnes, a montré qu’en France 77 % des hommes et 72 % des femmes manquent de magnésium !

Carence en magnésium et stress

Les coups de déprime et les insomnies passagères (qui rendent vulnérable au stress) sont parfois causés par une carence en magnésium.

Ceux qui font un régime alimentaire ignorent l’appel de leur ventre. Un spécialiste du comportement alimentaire à la Liverpool John Moores University, Dr Paul Lattimore, s’est penché sur le lien entre un excessif régime alimentaire et stress. Il a observé que ce sont essentiellement les personnes au régime qui compensent ainsi par la nourriture. Pour contrôler scrupuleusement les quantités et la nature des aliments qui entrent dans leur régime, elles ont appris à ignorer leurs signaux de faim. Ce contrôle des tendances biologiques consomme une énergie mentale considérable, si bien qu’en cas de stress, il devient défaillant. À l’inverse, ceux qui mangent lorsqu’ils ont faim et s’arrêtent lorsqu’ils sont rassasiés sont à l’écoute de leurs signaux biologiques.

Stress et nourriture : une relation paradoxale

Le stress est à la fois un ami, lorsqu’il augmente les prises alimentaires, et un ennemi, lorsque les gens manquent d’appétit.

Cette contradiction s’explique par deux éléments. D’un point de vue physiologique, c’est le second comportement, le manque d’appétit, qui est logique. La poussée d’adrénaline liée au stress prépare le corps au combat en dirigeant le sang vers le cerveau, le cœur et les muscles, au détriment du système digestif. Cela devrait couper l’appétit. Et certaines personnes perdent effectivement du poids dans des périodes de stress. Pourtant, d’autres mangent plus, grignotent, prennent du poids en situation de stress, s’en veulent de perdre le contrôle, stressent davantage, etc. Un cercle vicieux dont il est parfois difficile de s’extraire. Dans ces conditions, il est bon de prendre quelques secondes pour respirer, se vider l’esprit afin de méditer en pleine conscience.

0

Il n'y a aucun commentaire