COVID-19

Protégez votre sommeil, il vous protègera du stress surtout en cette période
Être à l’écoute de son corps et de ses besoins physiologiques aide à bien décrypter les signaux de stress et à en réduire ses effets. Par exemple, être attentif à avoir un sommeil de qualité est primordial car d’un bon sommeil dépendra votre capacité à bien gérer votre stress. Explications…
C’est une expérience assez courante en famille, au travail ou même en cette période de confinement : entre personnes en manque de sommeil, l’atmosphère peut devenir électrique et les disputes ont tendance à éclore bien plus facilement. Les chercheurs expliquent ce phénomène par le rôle du sommeil dans le contrôle des émotions. Pendant la nuit, notre cerveau opère une certaine « désensibilisation » par rapport à ce qui a été vécu dans la journée. On a le sentiment, le lendemain, d’avoir pris du recul, d’avoir relativisé.
Ce tri sélectif cérébral nous empêcherait de réagir au quart de tour face à des situations désagréables. C’est en cela que dormir suffisamment et avoir un sommeil de qualité nous aide à bien gérer les interactions sociales du lendemain – et éventuellement le stress.
Un cercle vicieux
Le manque de sommeil conduit au stress, qui lui-même génère un manque de sommeil accru, entraînant un stress accru… Le cercle infernal a commencé !
Le point de départ est physiologique : le stress produit une tension musculaire accentuée, un rythme cardiaque élevé, une température corporelle augmentée. Cela provoque une hyper vigilance : il sera plus difficile d’entrer dans le sommeil, et plus facile d’en sortir. Sur cette base, des éléments psychologiques peuvent aggraver le tout : ruminations qui favorisent l’insomnie puis, le matin, inquiétudes sur les performances de la journée après une nuit trop courte. A l’inverse un sommeil « réparateur », comme le dit la formule, met dans de meilleures conditions pour affronter la journée et le stress qui l’accompagne parfois.
5 astuces pour dormir en période de stress
- Il faut respecter vos heures de lever et de coucher pour protéger votre horloge interne. Si vous enlevez juste une heure de sommeil chaque nuit pendant une semaine, au final vous accumulerez une dette de sommeil équivalent à une nuit blanche.
- Votre journée prépare votre nuit. Ainsi, la façon dont vous allez vivre les évènements de la journée va conditionner la qualité de votre nuit. Apprenez donc à gérer vos tensions physiques, émotionnelles et mentales. Relâchez en douceur vos yeux, votre mâchoire, votre nuque, vos épaules plusieurs fois par jour et soufflez consciemment, passez ensuite en respiration abdominale pendant trois minutes. Vos tensions accumulées risquent au contraire de bloquer votre endormissement et/ou de refaire surface à 3h du matin, les yeux grands ouverts et les ruminations incessantes.
- La pause relance l’énergie. Rester sous pression est très commun alors que chacun peut observer son rythme de vigilance faiblir entre 13h et 15h. Apprenez à faire une mini pause de relaxation dynamique. Objectif : être plus performant, plus concentré, plus créatif, plus adaptable, plus serein.
- Une fois au lit, lâchez-prise avec les trois techniques clés de la sophrologie : relaxation consciente, respiration consciente, canalisation de la pensée, trois techniques qui vous glissent dans un sommeil lent profond garanti.
- Evitez les stimulations exogènes à partir de 20 heures comme un repas trop lourd, des mails et sms, des contrariétés, des discussions trop animées des expositions aux lampes LED, écrans d’ordinateurs ou tablettes : le taux de cortisol ne descend plus, l’éveil est maintenu avec des difficultés d’endormissement et un réveil nocturne en prévision.
Avec toutes ces astuces, adieu le stress du confinement !