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Flexitarien, vegan, pescetarien… zoom sur les regimes alimentaires
Les modes de consommations ne cessent d’évoluer, et ces dernières années nous avons vu éclore dans nos foyers différents régimes alimentaires. Ils répondent à différentes démarches responsables et personnelles que ce soit par conviction ou par goût. Et même si ils sont totalement inscrits dans la société actuelle, il nous arrive souvent de les confondre. La Fondation APRIL vous propose d’en apprendre d’avantage et de comprendre leurs différences.
QUELLES DIFFÉRENCES :
- Omnivore: le régime « général », il ne bannit aucune famille d’aliment.
- Végétarien: le plus connu, ce régime alimentaire exclut la consommation de la chair animale et donc de l’abattage des animaux : viande ou poisson (ceci inclue crustacés, caviar, présure, gélatine,…). En revanche il ne s’interdit ni les œufs ni le lait.
- Pescetarien ou Pesco-vegetarien: Ce régime alimentaire ressemble à celui des végétariens à l’exception qu’il autorise à manger du poisson et des fruits de mer.
- Flexitarien : qualifié de « semi-végétarisme », le flexitarien ne bannit pas la consommation de viande mais la limite fortement. Son credo : la qualité plutôt que la quantité, avec un réel intéressement à la traçabilité et au sourcing des produits consommés.
On estime qu’en France, 2% de la population est végétarienne. Un tiers des Français s’estiment par contre «flexitarien» (Institut d’études Xerfi)
- Végétalien: Ce régime reprend les bases du végétarisme mais exclut également tout ce qui est issu de la production/exploitation animale. Un végétalien ne consomme donc ni œufs, ni lait, ni miel ou tous autres ingrédients dans lesquels on peut trouver des graisses animales…
- Vegan: Plus qu’un régime alimentaire c’est un mode de vie. En plus d’un régime végétalien, les personnes vegan ne consomme ni n’utilise rien d’origine animalière : vêtements, produits d’entretien, cosmétique… tout ce qui peut être fabriqué à partir de chair, de fourrure, de cuir, de laine, de soie ou encore de graisses animales.
Que retrouve-t-on dans leurs placards ?
Pour adopter de nouvelles pratiques nutritionnelles ou essayer de nouvelles saveurs voici quelques exemples sur quoi vous pourriez tomber dans leurs placards.
Céréales : L’élément incontournable qui ne manque pas de choix quinoa, blé, polenta, boulghour, riz complet…
Légumineuses : les lentilles, pois et les haricots secs qui sont des sources de protéines.
Noix et graines : amandes, noix de cajou, graines de sésame, graines de lin,… De la famille des oléagineux, ils sont source de bonnes protéines.
Seitan : à base de blé. Il est le meilleur substitut à la viande grâce à son apport de protéine plus élevé.
Tofu : à base de soja, il est le substitut de viande le plus connu. Mou, ferme, soyeux, le tofu existe sous de multiples formes ce qui permet facilement de remplacer son équivalent animal dans les recettes « traditionnelles ».
Tempeh : fait à base de soja également. Il possède un goût de fermentation beaucoup plus prononcé que le tofu, un peu similaire au fromage.
Des boissons végétales : à base de soja, d’amande, de riz, d’avoine… qui remplace facilement le lait du petit-déjeuner, dans les recettes de gâteau
Fruits séchés : dattes, figues séchées, raisins secs. Ils contiennent parfois jusqu’à 4 à 5 fois plus de nutriments que les fruits frais du fait de leur déshydratation
Enfin, la connaissance est essentielle à la planification d’un quelconque changement de régime alimentaire. C’est pourquoi l’aide d’un nutritionniste ou d’un professionnel de santé peut être d’une grande aide dans l’accompagnement de ce changement.