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Faut-il ne plus manger de poisson à cause du mercure ?
Les bienfaits du poisson sur le cerveau ne sont plus à prouver. Alors, ne plus manger de poisson pour se protéger de la pollution des océans ou se priver d’une ressource nutritionnelle bénéfique : quel est le bon choix pour la santé ? Quels sont les poissons les plus pollués ? Quel poisson ne pas manger ? D’où vient le mercure dans le poisson ?
Poisson santé : la vérité sur le mercure dans le poisson
- Le mercure est naturellement présent dans les sols, l’air, l’eau, et aussi chez les êtres vivants.
- Sa quantité a augmenté du fait de l’activité humaine, surtout à travers l’industrie du charbon, notamment, dans le milieu aquatique. Cependant, sans comparaison à celle des gaz à effet de serre dans l’air.
- Il est présent en quantité infime dans les océans sous forme de méthyl-mercure. Sa répartition n’est pas homogène.
- Le mercure s’accumule dans la chair des poissons, car les poissons ne rejettent pas l’intégralité du mercure qu’ils ingèrent en se nourrissant.
Le saumon fumé est-il bon pour la santé ? Est-ce une question de taille ? Un gros prédateur donc susceptible d’accumuler davantage de mercure, car il mange une grande quantité de poissons sur une longue période. Le thon par exemple peut vivre 40 ans.
Etre exposés au mercure ne veut pas dire contaminés
- C’est par la consommation de produits de la mer que nous sommes le plus exposés au mercure. Cependant, une grande part du mercure ingéré est éliminée par les selles.
- A haute dose, le méthyl mercure est toxique pour le système nerveux central de l’homme, en particulier durant son développement in utero et au cours de la petite enfance.
- Ces conséquences néfastes ont été observées chez des populations pratiquant une pêche de subsistance. Cette situation ne peut se comparer pas avec une consommation bi hebdomadaire de poisson.
- Les résultats de l’étude conduite par l’Agence nationale montrent que le niveau de contamination des produits de la mer consommés sur les côtes françaises se situe globalement au-dessous des seuils à risque fixés par la réglementation.
Poisson santé et pollution des mers : finalement, on mange quoi ?
- Manger du poisson pour la mémoire, contre les maladies cardio-vasculaires : s’en priver est plus dommageable que de ne pas le faire.
- Comment bien manger des protéines? En consommant du poisson deux fois par semaine, en alternant poisson gras et poisson maigre. Ceci suffit à couvrir les besoins en acides gras oméga 3, et à apprendre à manger sainement. On peut parfois en manger un peu plus.
- Comment bien manger santé? En respectant certaines précautions comme de varier les espèces et les zones de pêche.
Le poisson interdit femmes enceintes ?
Non au contraire, l’alimentation de la femme enceinte doit puiser dans le poisson. Cependant, dans son étude Calipso des bénéfices et risques d’une forte consommation de produits de la mer, l’ANSES recommande :
- De limiter la consommation de gros prédateurs : lotte (baudroie), loup (bar), bonite, anguille, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon… à 150 g par semaine (60 g pour les enfants de moins de 30 mois)
- D’éviter la consommation d’espadon, marlin et siki.
En savoir plus sur la consommation du poisson
Viande, poisson, œufs : 1 à 2 fois par jour c’est essentiel, Guide de l’INEPS
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