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Les facteurs environnementaux de l’obésité
Le niveau de vie, et donc la façon de se nourrir, ainsi que les loisirs et le sommeil sont des facteurs environnementaux clés dans la gestion de son poids. Ils jouent un rôle majeur dans la prise de poids et expliquent une grande partie du taux d’obésité en France.
Revenu et obésité
En fonction du niveau de revenu, les consommations de produits alimentaires ne sont pas les mêmes. Et ces différences se traduisent aussi sur le plan nutritionnel.
Ainsi, fruits, légumes et produits de la mer sont parmi les produits dont la consommation varie le plus en fonction du niveau de revenu. Ces denrées, souvent assez onéreuses, sont recommandées par les nutritionnistes, et notamment dans le Plan national nutrition santé (PNSS). Pourtant, ce sont aussi ces mêmes produits qui sont consommés en quantité inférieure aux recommandations nutritionnelles par les classes les plus défavorisées.
Prix et qualité nutritionnelle des aliments
La recherche d’une alimentation moins chère peut aggraver le risque d’une baisse de la qualité nutritionnelle. Dans les pays développés, une bouteille de soda de marque coûte à peu près autant qu’une bouteille d’eau minérale, et le kilo de bonbons se vend souvent au même prix que celui des fruits les moins chers. L’obésité, mais aussi les carences en vitamines, par exemple, touchent ainsi plus facilement les populations pauvres dès qu’elles dépassent le seuil de subsistance, en particulier quand l’approvisionnement local fournit de la calorie à bas prix.
Frein à l’évolution du surpoids dans les classes aisées
Dans les milieux favorisés, on assiste au cumul de normes médicales, esthétiques (minceur de la femme, grande taille de l’homme) et sociales (savoir attendre le moment du repas et ne pas faire d’excès pour profiter des rapports interpersonnels qui s’y développent) qui ralentit l’évolution du surpoids.
L’obésité et l’environnement
Si on grossit, ce n’est pas que la faute de la télé ! On est d’accord, plus on passe de temps devant la télévision, plus on devient obèse, de nombreuses études le confirment. Une affirmation qui ne nous étonne pas. L’obésité n’est toutefois pas seulement liée au fait de trop manger devant la télé.
Bien se nourrir : un phénomène complexe
Bien se nourrir, ce n’est pas seulement bien manger. Croire que la nutrition se limite au simple fait d’absorber des aliments plus ou moins bons pour notre corps est une erreur. Des dimensions culturelles, sociales et économiques entrent aussi en ligne de compte.
Télé et prise de poids
L’inactivité physique est grandement favorisée par l’émergence des médias de masse, comme la télévision. En s’installant dans les foyers, elle a provoqué une vraie déritualisation des repas. Or, si on mange de façon déstructurée, on mange plus gras.
Surabondance alimentaire : pourquoi je mange autant ?
Vouloir avoir plus pour être certain de ne manquer de rien : la surabondance alimentaire est aujourd’hui omniprésente dans nos sociétés occidentales. Elle est liée notamment au développement de la grande distribution. Pour elle, l’abondance est un argument de vente.
Et, avec la multiplication des centres commerciaux, l’élargissement des horaires d’ouverture et l’augmentation de nombre de publicités, la surabondance est partout, insidieuse. Richesse énergétique, taille des portions, consistance plus molle des aliments : la surabondance alimentaire est soigneusement dissimulée. Elle encourage une consommation plus facile et plus rapide, sans rapport avec les besoins énergétiques ressentis.
Manque de sommeil et obésité
L’obésité n’aime pas dormir… Chez les personnes dormant moins de 5 heures par nuit, l’augmentation du risque d’obésité est de 55 %. D’où provient ce chiffre ? D’une méta-analyse de 45 études, regroupant plus de 600 000 participants. Et chez les enfants, pour chaque heure de sommeil perdue, le risque d’obésité infantile augmente de 9 %