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Bougez c’est bon pour la santé
Et si l’activité physique vous empêchait de tomber gravement malade ?
Une pratique régulière est en effet associée à une réduction de 29 à 41 % de la mortalité précoce. Un effet-dose a été mis en évidence, ce qui signifie que le gain est proportionnel à la quantité d’activité physique effectuée. Toutefois, au-delà d’un certain seuil, les effets sur la santé n’augmentent presque plus. De l’hypertension au diabète en passant par l’anxiété qui peut ronger la vie, petit tout d’horizon sur ce que l’activité physique va sans doute vous éviter…
A comme Anxiété
L’exercice physique est associé à la réduction de l’anxiété. Une réduction principalement constatée chez les populations en faible condition physique et avec un fort niveau d’anxiété. Chez les non anxieux, l’activité physique a aussi un impact sur l’anxiété passagère : tout au long de la durée de l’activité, et deux heures après. Attention toutefois : elle n’est pas considérée comme un traitement efficace pour lutter contre la dépression, qui demande une prise en charge médicale.
C comme cancer
L’activité physique permet de réduire de 22 à 27 % le risque de cancer du côlon, de 10 à 27 % celui du cancer du sein, de même que les risques de cancers de l’utérus et du poumon. De plus, des études récentes ont montré un lien entre la sédentarité et le risque de développer certains cancers, d’où l’importance de lutter spécifiquement contre la sédentarité.
D comme diabète
Indépendamment de la pratique d’activité physique, la sédentarité est un facteur de risque du diabète de type 2, risque qui augmente de 12 % pour 2 heures passées quotidiennement devant la télévision. Réduire le temps de sédentarité de 2 heures hebdomadaires est associé à une diminution de 12 % de l’incidence du diabète de type 2. De plus, l’activité physique, le plus souvent associée à une alimentation équilibrée, est efficace pour prévenir l’apparition du diabète de type 2 chez des sujets à risque, avec une diminution de moitié en moyenne de son incidence.
F comme Fractures
Plusieurs études ont montré un taux d’incidence des fractures de hanche de 20 à 40 % plus faible chez les individus qui déclarent être physiquement actifs comparés à des sujets sédentaires. Alors à vos baskets !
Et chez la femme ménopausée, 4 h de marche par semaine (toutes marches confondues, même tranquille) permettent de diminuer de 41 % le risque de survenue d’une fracture du col du fémur par rapport aux femmes marchant moins de 1 h par semaine.
H comme Hypertension
Une activité physique régulière poursuivie suffisamment longtemps (plusieurs mois) diminue les chiffres de pression artérielle que l’on soit normo-tendus ou hypertendus traités ou non. Spécifiquement chez la femme, le risque de développer de l’hypertension est augmenté de 52 % chez celles qui ne font pas assez d’activité physique, comparées à celles ayant une bonne condition physique (150 minutes par semaine).
M comme maladies ostéo-articulaires
La pratique régulière d’activité physique à impacts, comme la course ou les activités avec des sauts (volley-ball, basket…) aide enfants et ados à augmenter la masse et la densité minérale de leur os. Plus généralement, elle favorise tout au long de la vie, le maintien de la masse osseuse et permet de réduire le risque de fractures liées à l’ostéoporose. De plus, les activités d’endurance, sans impact important, auraient un effet positif sur le liquide visqueux qui entoure l’articulation et qui joue un rôle d’amortisseur, permettant de prévenir l’arthrose.
N comme neuro-dégénératif
La pratique régulière d’une activité physique et sportive est associée à une diminution allant jusqu’à 45 % de l’incidence de la maladie d’Alzheimer et serait également associée à une diminution de l’incidence de la maladie de Parkinson.
O comme obésité
Bien établi, l’impact de l’activité physique sur la prévention de l’obésité est cependant difficile à quantifier du fait de la multiplicité des facteurs intervenants. Une activité physique régulière, associée à un comportement alimentaire adapté, aide au contrôle du poids pendant et après un régime.
P comme pathologies cardiovasculaires
Une activité physique régulière diminue de 20 à 50 % le risque de pathologie coronarienne (infarctus du myocarde) et de près de 60 % le risque de survenue d’accidents vasculaires. Quant à la sédentarité, l’effet est net : rester plus de 7 heures par jour assis augmente de près de 85 % la mortalité d’origine cardiovasculaire par rapport à ceux qui y passent moins d’1 heure par jour !