Activité physique et blessures, quand consulter un médecin ?

Au bout de combien de temps faut-il consulter ?

Suite à une séance de sport un peu plus longue que d’habitude, il est fréquent de ressentir le lendemain des douleurs musculaires.

Pas de panique, il peut s’agir juste d’une micro-inflammation, localisée aux seuls muscles sollicités. Pourquoi ? Parce que les muscles ont plus travaillé que d’ordinaire. Par contre, si vous avez toujours mal dans les trois jours qui suivent, il faudra consulter un médecin.

Parfois, en cas d’activité physique trop intense, une élongation ou allongement des fibres musculaires au-delà de leur capacité peut survenir et occasionner de petites lésions internes. Dans ce cas, le repos s’impose ! Soyez raisonnables et à l’écoute de votre corps.

En cas d’arrêt prolongé,  attention toutefois à la reprise ! Pour se ménager, il est important de redémarrer l’activité physique de façon progressive afin de ne pas trop solliciter les muscles tout juste rétablis.

En revanche, si une douleur brutale survient alors que vous effectuez un mouvement classique, cela peut être une déchirure musculaire. Dans ce cas, par précaution, il est préférable de consulter.

Crampes, douleurs persistantes, autres pathologies, faut-il voir un spécialiste ?

Crampes au mollet en cas de fatigue ou après un effort ? C’est bénin. Par contre, si elles surviennent dans les mains, avec des raideurs qui se prolongent, mieux vaut aller voir un médecin : cela peut-être le symptôme d’une maladie.

Dans le cas d’une pratique régulière et d’une douleur persistante, il est préférable de consulter. Aller voir un médecin du sport par exemple, qui préconisera des examens complémentaires, pourra grandement vous aider. L’origine de la douleur peut venir de la colonne vertébrale, d’une articulation fragile ou d’une voûte plantaire délicate (trop plate ou trop creuse, ce qui est très fréquent, celle-ci se modifiant en vieillissant ce qui peut nécessiter une consultation avec un podologue) ou toute autre pathologie nécessitant la consultation d’un spécialiste (rhumatologue, kinésithérapeute…).

Course à pieds ou piscine, quels impacts sur la santé ?

Courir ou nager, faut-il choisir ? Avant de conclure, il faut savoir que les deux n’ont pas le même impact sur le corps et la santé. La course fait partie des activités physiques dites « en charge » et « à impacts » : le poids du corps pèse sur le bassin et les jambes et l’action de courir produit une série de petits chocs. Cela a pour conséquences positives, selon l’âge et le sexe, d’accroître ou de maintenir la masse osseuse, et de limiter le risque de fractures liées à l’ostéoporose. Mais attention, pratiqués de façon intensive, les sports à impacts élevés peuvent causer des douleurs articulaires, voire des lésions aux cartilages.

Inversement, la natation est une activité physique dite « non-portée » ou en « décharge » et « sans-impact ». De ce fait, elle n’a pas d’effet sur la masse osseuse, et n’entraîne pas de risque d’arthrose. Elle peut même être pratiquée par des personnes ayant une arthrose invalidante et avoir un effet positif sur le cartilage !

En conclusion, ces deux sports ont des effets distincts, et seule leur association permet de bénéficier des bienfaits que chacun produit ! Alors, si on allait à la piscine en courant ?