À l’aide, je stresse !
Ce n’est qu’une fois le problème résolu que la solution apparaît. Elle était pourtant sous votre nez, mais vous étiez trop stressé pour vous poser les bonnes questions.
Quelques pistes pour éviter que ça ne se reproduise.
Comprendre…
… ce qui me stresse. Pour pouvoir agir et s’adapter il faut repérer à l’avance les situations potentiellement stressantes, ou les reconnaitre lorsqu’elles apparaissent. Le Centre d’étude du stress humain de Montréal utilise pour cela l’acronyme CINÉ :
- C = contrôle faible. Je stresse surtout lorsque ce qui m’arrive n’est pas sous mon contrôle.
- I = imprévisibilité. Je stresse surtout devant l’inattendu.
- N = nouveauté. Je stresse surtout lorsque je ne peux pas m’appuyer sur une expérience antérieure.
- E = égo menacé. Je stresse surtout si je sens que les autres ne me font pas confiance.
Accueillir…
… la réalité tout entière. C’est le discernement qui permet de rester serein. Il nous aide à écarter ce qui est sans importance et à choisir les éléments pertinents de la réalité. Mais cette faculté intellectuelle n’est pas si facile à exercer dans notre société contemporaine, marquée par la primauté du faire (savoir-faire, que faire, quoi faire, etc.). Résultat: beaucoup de temps et d’énergie perdus à vouloir répondre trop vite, sans accepter l’ensemble des signaux qui nous sont envoyés. Et que de stress !
Identifier…
… le propriétaire du problème : est-ce le mien ? À réagir trop vite, on « se fait des films ». Le glissement vers le stress négatif s’opère. Un manque de discernement nous empêche d’évaluer justement les tâches qui nous reviennent, aussi bien dans la vie personnelle que professionnelle. On s’épargnerait beaucoup de stress à se poser les questions suivantes :
- Est-ce à moi d’agir?
- Est-ce que j’en ai les moyens?
- Est-ce le moment opportun?
Ce n’est pas l’action ou l’inaction qui sont sources de stress, mais une prise de décision sans discernement.