3 repas par jour : et pourquoi pas 4 ?

Parce qu’il donne à l’organisme les repères nécessaires pour réguler les prises alimentaires, le rythme est important.

C comme cerveau 

La prise d’aliments fait fonctionner le cerveau. Il existe des rythmes précis, de six heures et quatre heures, qui exigent des prises alimentaires. Elles permettent le fonctionnement du cerveau sans pertes de réserves. Au-delà, l’organisme puise dans le glycogène stocké dans le foie et les muscles pour alimenter le cerveau en glucose. Ces stocks n’étant suffisants que pour 24 heures maximum, une prise alimentaire par jour est un impératif biologique.

H comme horloge

Le comportement de l’homme est rythmé par une sorte d’horloge biologique: l’horloge circadienne. D’une durée de un jour environ, elle est influencée par les signaux de l’environnement, appelés synchroniseurs. L’alternance jour/nuit et l’alimentation en font partie.

S comme souplesse

La souplesse de la physiologie humaine permet une grande variété dans l’organisation et le rythme quotidiens des repas. Pour permettre des prises alimentaires espacées, le corps peut stocker le glucose et l’oxygène plus longtemps.

R comme rythmes sociaux

L’alternance de veille et de sommeil est la base des rapports entre rythmes sociaux et cycles biologiques. Elle est régulée par ces rythmes, qui eux-mêmes contrôlent les cycles biologiques de l’alimentation. L’heure des repas dépend souvent de l’activité qui définit nos journées. Par exemple, si sur notre lieu de travail la pause est à 13 heures, le déjeuner sera consommé à ce moment précis.

F comme fréquence

L’heure des repas n’a pas d’importance. C’est leur fréquence et leur répartition qui influent le plus. La prise de deux repas est plus efficace en termes caloriques. L’organisme profite mieux si l’apport calorique arrive en deux repas, que s’il est fractionné en trois, quatre, voire cinq repas. Pour ceux qui cherchent à perdre du poids, une succession de petites prises alimentaires est intéressante.

G comme graisse

Le corps a de la mémoire. Attendre un repas trop longtemps conduit l’organisme à stocker les apports énergétiques sous forme de graisse dès qu’ils arrivent, pour anticiper sur une privation à venir. C’est la raison pour laquelle les nutritionnistes recommandent de ne pas sauter de repas.